Les amoureux du petit patrimoine local ont encore une fois de bonnes raisons d'être tristes et mécontents: le Voyageur méprisé de la gare de Messac part en miettes.
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Le Voyageur méprisé de la gare de Messac
qui attend depuis 1990 que le train s'arrête. |
Le temps est le plus grand des vandales, certes, et de tels ouvrages ne sont pas conçus pour traverser les siècles, re-certes, mais il semble que des petits ou gros doigts malveillants s'activent régulièrement à détruire cette statue qui représente un pauvre bonhomme oublié sur un quai de gare, figé dans un éternel désespoir ferroviaire.
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Voyageur doublement méprisé, sans train et bientôt tout nu. |
Ce Voyageur méprisé, sculpture réalisée par Jean-Yves Rivière, a été inauguré en mai 1990 (lire un extrait de l'article de l'Humanité ici) lors d'une manifestation protestant contre la suppression des arrêts en gare de Messac.
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Le pauvre Voyageur méprisé qui s'émiette chaque jour davantage |
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La gare de Messac et son Voyageur méprisé en février 2011 . |
Bonjour
RépondreSupprimerJ'ignore qui est l'auteur de ce texte mais il semble à l'évidence mal informé ou avoir une déficience visuelle.
Il n'existe pas de "Gare de Guipry-Messac" mais bien une gare de MESSAC-GUIPRY comme cela est indiqué sur les plaques fixées aux façades du bâtiment-voyageurs et sur les quais.
La gare est située sur la commune de Messac, rive gauche de la Vilaine.
La commune de Guipry ayant demandé que Guipry soit ajouté au nom de la gare de Messac cela a été accepté par le Conseil municipal de Messac sous condition qu'il soit logiquement inscrit "Gare de Messac-Guipry".
La délibération a été adoptée le 30 novembre 1987.
Oui Jean-Yves Rivière a bien participé à la réalisation de la "sculpture" du monument au "Voyageur méprisé" mais il n'a pas été le seul, trois autres membres du Comité de Défense de la Desserte Ferroviaire de Messac, Guipry et communes environnantes y ont tout autant contribué.
Ce monument inauguré par sa "Marraine" Simone de Bollardière le 20 mai 1990 vient d'être restauré pour la troisième fois suite cette fois aux actes de vandalisme de quelque(s) individu(s) qui n'en connaissent probablement pas la signification.
Grâce à la bataille menée de 1978 à maintenant par la population, les élus et les usagers, la gare que la SNCF voulait fermer après y avoir supprimé et dégradé des arrêts est aujourd'hui au 6e rang des 116 gares TER de Bretagne.
Merci de bien vouloir rectifier en précisant qu'il s'agit bien de la gare de MESSAC-GUIPRY et non l'inverse.
Jean-Claude Bourgeon
Secrétaire et Conseiller technique du Comité de Défense de la Desserte Ferroviaire de Messac, Guipry et communes environnantes depuis son origine (octobre 1978)
Toutes mes excuses!
RépondreSupprimerJe m'en vais de ce pas corriger cette erreur.
J'ai tendance (et je ne suis pas la seule, je crois) à réunir les deux communes en disant "Guipry-Messac" plutôt que l'inverse, non pour favoriser Guipry et lui coller Messac en remorque, mais parce que c'est plus harmonieux, ça sonne mieux à l'oreille.
Mais vous avez indubitablement raison: la gare est bel et bien sur la commune de Messac.